Hommage à tous ces enfants pauvres qui se battent pour être meilleurs dans l’avenir

http://lelinguisteengagé.worldpress.com L’histoire s’est passée dans un village de Kankan du nom de « Soumankoï » dans la sous-préfecture de Karifamoriya.

Sambou était un petit garçon issu d’une famille pauvre.

Qui commença les études dans une école coranique depuis quatre ans jusqu’à l’âge de six ans,puis il fut passionné par l’école moderne.

Il voyait tous les enfants de son âge qui partaient dans les écoles modernes,sauf lui qui continuait de suivre les cours dans une école coranique.

Un jour Sambou décida d’en parler à ses parents sa passion pour l’école moderne.

La famille n’ayant pas de moyens de satisfaire les besoins vitaux de l’ensemble des membres de la famille,ensuite parler de la scolarisation d’une parmi elle.

Chose qui n’était pas tout facile.Par ailleurs le Papa fut un grand aventurier son retour au pays ne pouvant plus pratiqué les travaux champêtre,il s’était fait un petit « bar café » dans le village,quand à la Maman,elle se débrouillait dans son petit commerce de pains avec quoi elle parvenait parfois à satisfaire certains besoins de la famille.

Ainsi à l’âge de sept ans ses parents étaient d’accord pour sa scolarisation dans une école moderne.

Sambou fut scolarisé dans l’école primaire de « Soumankoï ».

Il commença pour le niveau première année alors que certains de ses amis faisaient la quatrième.Mais il était super intelligent jusqu’à la sixième année où affronta l’examen d’entrée en 7ans et était parmi les admis.

Le secondaire:

Les admis furent transférés à Kankan car le village ni la sous-préfecture n’étaient encore dotés d’un collège.

La famille était alors obligé de l’envoyer chez un parent à Kankan pour poursuivre les études,chose qui fut fait,le choix est tombé sur son oncle maternel du nom de Sidikiba Doumbaya.

Une fois à Kankan Sambou suivait ses études normales,après l’école il se rendait dans l’atelier de son oncle qui était un maître mécanicien des vélos.Le métier qu’il a d’ailleurs vite apris,et chaque jours il se faisait un peu d’argent avec quoi il s’achetait des documents puis envoyait un peu à la famille au village.

Quand il fut admis pour le BEPC,il décida de faire les sciences sociales car il était un vrai passionné du journalisme.

Au lycée,ils mirent en place une ONG d’alphabétisation avec l’appui de l’un de leur professeur qui était chargé des cours de Philosophie et qui était aussi un journaliste dans une station radio de la place du nom de Mr Alamako Kaba.

(La suite)